A 18 ans, il commence des études de graphisme à Pittsburg, puis il rentre
dans l'école des Arts Visuels de New York afin de devenir artiste.
A New-York, il découvre une culture alternative qui sort des musées et des
galeries pour conquérir la rue, la ville, la vie donc. Haring aura toujours
comme fer de lance une volonté de démocratisation de la culture, à
l'instar de Warhol, ou Lichtenstein. En cela, on peut dire qu’il
s’inscrit dans le courant duPop’art. D’ailleurs, en 1986, il ouvre son
« Pop’Shop », boutique où il vend en direct son art (sur des
affiches, des T-shirts, etc.), morceaux choisis d’un art qui n’est pas moins
noble que celui exposé dans les musées, puisqu’un artiste les a crées.
Ses premiers dessins se font à la craie blanche sur des panneaux
publicitaires du métro. Comme de véritables performances, il court, repère
un espace vide, le recouvre de papier craft et dessine dessus rapidement :
ce sont des « Happening ». Il travaille le jour comme la nuit.
Les peintures et dessins de Keith Haring sont immédiatement reconnaissables
: il peint des formes synthétiques de couleurs vives, qu'il souligne par
un trait noir. Son travail est vivant et énergique, avec beaucoup
de répétitions de motifs. Des hommes, des enfants, des animaux, des TV et
des soucoupes volantes, qui font référence à la société
contemporaine s’additionnent de symboles plus lointainset symboliques
comme des couronnes, des crucifix ou des pyramides. Il aborde les thèmes de la
mort, de la sexualité et de la religion en proposant sa propre mythologie
décalée, mais toujours compréhensible par tous, selon son propre désir.
Découvrant dans la fin des années 1980 qu’il est atteint du sida, il
travaille d’autant plus, pour soutenir les recherches contre cette maladie. Il
s’éteint à l’âge de 31 ans, en 1990.
Fernand Léger est né à Argentan en Normandie le 4 février
1881.
Peu studieux, mais bon dessinateur, il travaille tôt, chez un architecte à
Caen, comme apprenti.
Dès 1900, il s'installe à Paris où il est admis à l'Ecole
des Arts Décoratifs.
Pour vivre, il travaille chez un architecte et un photographe. Ses premières
peintures sont marquées par l’impressionnisme.
Atteint d’une maladie pulmonaire, il part chez un ami en
Corse. Ce séjour lui fera découvrir la lumière méditerranéenne.
De retour à Paris, en 1907, il s'installe à la Ruche
(bâtiment parisien, composé d'ateliers destinés aux artistes), et rencontre de
nombreux peintres, dont Paul Cézanne. Il n'y restera que trois ans.
Sa mobilisation, en 1914, est une rupture dans son travail.
Au front il dessine sur des couvercles de boites de munitions, ou sur des
cartes d’Etat major, il est hospitalisé puis réformé en 1917.
Il se marie et part s'installer à Vernon. Il introduira un
nouveau concept à ses oeuvres : les éléments mécaniques, qui lui permettront de
rendre compte de la vie moderne.
Les années vingt sont fastes : beaucoup de commandes, de
créations et de rencontres. Il travaille même pour le cinéma. Sa première
grande exposition à lieu à Chicago en 1935.
Dès la déclaration de guerre en 1940, il quitte la France
pour New York. Il retrouve ses amis peintres exilés. Cette période américaine
est marquée par différentes recherches sur les contrastes..
En 1945, de retour à Paris, il s'inscrit au Parti Communiste
français. Il défendra des idées nouvelles comme le nouveau réalisme en Art.
Dans cette dernière période de sa vie, il va diversifier son
art : fresques, vitraux, décors de théâtre, céramiques, sculptures...
Il meurt le 17 Août 1955 à Gif-sur-Yvette.
Cette même année, il reçoit le Grand prix de la biennale de Sao Paulo au
Brésil.